Comme vous l'avez remarqué, je n'écrit plus beaucoup sur le blog depuis quelques temps. Et puis, quand j'ai vu le bilan de 2020 de mon amis Nana Coubo, j'ai tout de suite su que cela me ferait du bien de faire à mon tour mon bilan sur l'année, et d'écrire ainsi quelque chose de plus personnel.
2020, année de merde, tout le monde l'a dit et ce n'est pas moi qui va dire le contraire. Cependant, comme toutes les années, j'y ai connu du bon et du moins bon. Les premières semaines de l'année m'ont été déprimantes, car je ne m'étais pas encore complètement remis que mon (ex)pote Elodie m'ait snobé du jour au lendemain un beau jour de mai 2019. Sans parler que j'avais prit la décision à la fin de 2019 de me désister d'un 31 décembre où je ne voulais pas me retrouver avec certaines personnes, ce qui a encore fait des histoires sans queue ni tête. Bref... j'avais connu une année 2019 de merde et j'avais miser gros sur 2020 pour redresser la barre. Aussi gros que fût mon erreur. Mais qui aurait prédit ce qui allait se passer ?
L'année a quand même commencé sur une note très positive, puisque j'ai été voir Angèle sur scène au Zenith de Rouen le 23 janvier avec mon cousin. Son album m'avait déjà beaucoup marqué par sa musique et surtout ses textes, la voir sur scène fût quelque chose d'immense pour moi que je ne suis pas prêt d'oublier.
Sur un plan plus personnel, à la fin du mois de janvier, mon grand-père s'est retrouvé hospitalisé après avoir fait la chute de trop. Personne ne le sait encore à ce moment-là, mais plus jamais il ne rentrera chez lui. Cinq mois plus tard, il entre à l'ephad et y réside toujours aujourd'hui. Cet évènement, aussi tragique soit-il m'aura cependant rapproché de la famille de mon père. Je me suis dévoué pour ne laisser mes grands-parents en leur rendant visite régulièrement. Je les avaient toujours beaucoup aimé mais ces dernières années, je les voyaient moins souvent et j'ai alors voulu rattraper le temps perdu. Cela m'aura aussi rapproché de mon oncle avec lequel je n'avais jamais été aussi proche qu'auparavant, de même qu'une grand-tante et un grand-oncle.
Les premières semaines du premier confinement auront été déprimante au possible. De longues semaines à trop souvent ruminer, à réfléchir sur les gens qui m'ont tourné le dos en 2019, à chercher le pourquoi du comment plutôt que d'aller de l'avant. Je me prenais la tête pour rien, et puis en juillet, j'ai eu un accrochage idiot en voiture avec un connard qui me collait au derrière, un truc qu'aurait pu être éviter si j'avais été moins nerveux et c'est là que j'ai décidé d'agir sur moi-même. J'ai consulté une sophrologue et ça m'a fait beaucoup de bien, j'ai commencé à apercevoir la lumière, à voir les choses de manière plus positives. Entre temps, j'ai repris contact avec ma super pote Sandra et on se rejoignait régulièrement pour faire des soirées karaokés. Ca aussi, ça m'a fait beaucoup de bien. Ma technique ayant encore évolué avec la chorale d'étudiant dans laquelle j'étais jusqu'au mois de mars, j'ai fait assez bonne impression en reprenant Bad et Don't Stop Me Now.
Le jeu de la dame, j'ai bassiné tout le monde avec ça, c'est la meilleure série de l'année.
L'annonce du second confinement aura été hyper déprimants, comme pour beaucoup, mais après quelques jours, j'ai finalement mieux vécu ce confinement que le premier. Le fait qu'il n'y ai pas beaucoup de surveillance et que je puisse encore aller voir mes grand-parents n'y aura pas été pour rien. Pour ne pas sombrer, j'ai aussi décider de me refaire intégralement Stranger Things, et ça aussi, ça m'aura fait beaucoup de bien. Tout comme revoir Lost in Translation. Niveau série, j'ai aussi persister sur Peaky Blinders après que mon oncle et ma tante m'en ai fait des tonnes de louanges et j'ai fini par adoré cette série à tels point que j'attend impatiemment la sixième saison. Mais la meilleure série de l'année, c'est sans conteste Le jeu de la dame. Gros coup de c½ur pour cette série. Côté musique, mes goûts se sont recentré sur la Pop. Il y a quelques années, j'aurai écouté en boucle le dernier album des Strokes, mais là, non, j'avais besoin de revenir à l'essentiel, de la musique pour s'amuser et tout oublier. Et Future Nostalgia de Dua Lipa est arrivé à point nommée pour ça. Je me suis reconnu dans les textes de Benjamin Biolay et j'ai aussi acheté son album en vinyle, mais je ne l'écoute pas aussi si souvent que ça. J'ai surtout été frappée par ce couplet « J'crèverai pas tout seul, bite à l'air et la bouteille à la main, en attendant la dernière putain, je veux mourir accompagner, pour tout vous dire, tout avouer ». Ça m'a fait encore plus réaliser que je ne veux pas finir comme ça, mais que je veux vivre ma vie à fond et faire ce qui me plait, et enfin, tout faire pour réaliser mes rêves !
En 2020, j'ai donc encore gagné en confiance en moi, comme chaque année depuis 2018. Mes années garçon réservé et peu sûr de lui se sont éloigné un peu plus, loin derrière moi. Pour preuve encore, j'ai osé partir en vacances seul et je me suis beaucoup ressourcé, j'ai appris plein de choses et vues de beaux paysages. Ce fût un peu bizarre quand je rentrait à l'appart airb'n'b le soir, mais je sortait beaucoup, à tel point que je ne me rendais pas compte plus que ça que j'était seul. Car je n'étais pas seul, mais j'étais avec moi-même et ça fait toute la différence. J'ai d'ailleurs pas mal bouger en 2020, aussi étonnant que cela puisse paraitre. Je suis quelqu'un qui a besoin de sortir et de ressourcer, j'ai été plusieurs fois à Honfleur et une fois à Deauville.
Depuis quelques semaines, j'écoute Indochine quasiment tous les jours, leur musique me fait un bien de ouf
En fin d'année et surtout début 2021, j'ai découvert une autre faille encrée en moi. Personne n'est parfait et je ne chercherais jamais à l'être. En revanche, je sais aujourd'hui, que je dois apprendre à contrôler plus mes émotions. Je m'attaches trop vite aux gens... enfin, je parle surtout des filles... mon c½ur s'emballe trop vite dès que je m'aperçoit qu'une fille me plait, je me fais tout de suite des films, et ce n'est pas bon du tout, car ça fait plus mal qu'autre chose. Je souffre d'un manque affectif, dont l'origine remontant à l'enfance est assez vague à déterminer, entre le harcèlement scolaire et peut-être aussi un manque d'affection de mes parents. J'ai appris à grandir par moi-même, j'ai appris à ouvrir mes propres yeux sur le monde, j'ai trouvé l'épanouissement et j'ai déjà beaucoup gagné en confiance en moi, mais je sais que cela reste fragile. Je ne suis pas arriver au bout du chemin, mais je n'en suis plus très loin et je ferai tout pour élever à des sommets tout ce qu'il y a de positif en moi. Je continuerai à prendre soin de ceux que j'aime et je continuerai à me découvrir et à découvrir le monde sous un ½il différent et unique qui est le mien.
Julien
