- Julien Doré, le 11 mars à Rouen -





Le second concert de mes trois concerts rouennais du mois de mars dernier a aussi été celui que j'attendais le moins. Le fait est que le dernier album de Julien Doré m'a moins marqué que ses précédents et n'est pas du niveau de ceux de Juliette Armanet ou Clara Luciani. Pourtant, ce concert n'en a pas été moins étonnant. J'avais eu l'occasion de voir l'artiste sur scène en 2018 lors de sa tournée acoustique, et si je l'avais alors trouvé génial, il est quand même vraiment très bon de le voir avec ses musiciens et un décor particulièrement travaillé. Il y avait en effet de superbes jeux de lumières, le costume tout rose de Julien et surtout ce tapis volant - sur lequel le chanteur a vraiment plané - pour lequel Julien Doré s'est amusé et a tourné le truc en autodérision : « J'aurai pas cru quand j'ai fait la nouvelle Star il y a 15 ans que je me retrouverai à chanter sur un tapis volant ». Sans compter sur le piano avec cette impression qu'il rentrait et sortait tout seul de la scène : « Tu peux te reposer petit piano, tu as bien travaillé ». Vous l'aurez compris, c'était un spectacle grandiose et surtout bourré d'humour entre les chansons. Et d'ailleurs, les chansons dans tout ça ? Julien Doré reprend tout ses tubes avec classe et le public chante en ch½ur avec lui, de Paris-Seychelles à La Fièvre en passant par Le Lac ou encore Chou Wasabi, tout y passe. Le plus surprenant pour moi a été de le voir interprété une ancienne chanson moins connu de lui qui m'avait beaucoup touché quand je l'ai découverte : Corbeau blanc. Une longue complainte, battant au rythme de la mélancolie de son interprète. Julien Doré se retire à la fin aussi élégamment qu'il est arrivé : Projeté sur un écran au milieu d'un orchestre de cordes. Un show, que même si j'y allais sans trop de conviction (la faute aussi du fait que j'avais acheté ma place 1 an et demi plus tôt et que de l'eau à couler sous les ponts depuis), s'est avéré être un grand moment pour moi.