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Mes albums préférés des années 1990 - Numéros 8 à 1

Mes albums préférés des années 1990 - Numéros 8 à 1Depeche Mode en 1990.
8. Michael Jackson - Dangerous (1991)

Lui aussi s'est accroché fermement pour rester au top dans les années 1990, Michael Jackson surprend une fois de plus avec Dangerous, quatrième album solo de l'artiste sous Epic Records. Emmené par l'universel Black or White, l'album marque le tournant New jack swing de l'artiste, épaulé par le producteur Teddy Riley. Des tubes en puissances avec aussi In the Closet, Remember the Time, Jam et des ballades où il est question d'espoir et de solidarité sur Heal the World, de fraternité sur Will You Be There et de foi sur Keep the Faith. En guest, le guitariste Slash joue une de ses meilleurs partitions sur Give in to Me. Mention spécial à Who Is It et son beatbox par MJ himself sur une histoire de rupture et de tromperie. Quatorze chansons et soixante-dix-sept minutes d'une œuvre dense dont la seconde moitié n'est composé que de chefs-d'œuvre.

7. Blur - Parklife (1994)

Avec Oasis, ils sont le deuxième groupe de britpop le plus emblématique. Souvent comparé, tout les opposent cependant. Ils viennent du sud-est de l'Angleterre et ils n'ont pas foutu le bordel à l'école. Si leurs deux premiers albums rencontrent un succès d'estime, le troisième, Parklife va être celui de la révélation. Surfant sur la déferlante Britpop, le groupe produit un album varié où se côtoie une dance-pop teintée de new-wave avec l'entêtant Girls & Boys, du rock où les guitares hurlent sur Trouble in the Message Centre, quasi punk sur Bank Holiday et de l'orchestrale avec The Debt Collector ou la jolie ballade To the End et ses chœurs en français. Très vite, Parklife devient un des disques les emblématiques de cette période.

6. Depeche Mode - Violator (1990)

Assurément un des meilleurs albums de ce fabuleux groupe de musique pop-électro britannique. Depeche Mode réussit avec ce disque un véritable tour de force. En conservant son identité-propre, le groupe s'oriente vers le rock et des riffs de guitares bien placé ici ou là, comme dans les cultes Enjoy the Silence et surtout Personal Jesus avec lequel le groupe faisait sa première immersion dans le rock et plus précisant dans le blues-rock. Le groupe aborde sur ce disque les relations avec les femmes, la passion, le désir, la séduction, la tromperie. Des thèmes qui font de Violator un titre assez paradoxal. Tout comme le titre de son prédécesseur, Music for the Masses, qui n'était pas franchement un disque adressé à toutes les oreilles.

Mes albums préférés des années 1990 - Numéros 8 à 1
U2 à Berlin pour Achtung Baby.
5. Madonna - Ray of Light (1998)

Délaissé après ses abus de provocations avec Erotica, et après un album Bedtime Stories moins prépondérant, Madonna revient au sommet de son art et met tout le monde d'accord avec Ray of Light. Mère d'une fille depuis peu (elle lui dédit la chanson Little Star), elle nous offre avec le producteur William Orbit un album personnel et poignant, tant pour les paroles que pour la musique. Ray of Light brille de milles ingéniosités avec des sons et des rythmes percutants comme avec le titre éponyme mais aussi Sky Fits Heaven, Candy Perfume Girl, Skin et Frozen, classique instantanée, véritable frisson. Le coaching vocale que la chanteuse a suivi pour la comédie musicale Evita lui permet d'avoir une voix plus mûre et claire. Un album magnifique.

4. U2 - Achtung Baby (1991)

Parmi les groupes ayant survécus aux années 1980, U2 est sans doute le plus emblématique. Le monde change et pour le groupe irlandais, cet album est une question de survie. Enregistré aux studio Hansa à Berlin, là où Bowie est passé quatorze plutôt pour son triptyque européen, Achtung Baby est une claque dès les premières déflagrations de guitares saturés de The Edge sur Zoo Station et la double voix de Bono sur deux octaves différentes bénéficiant d'un étrange traitement. C'est un nouveau U2, rock industriel, qui laisse place aux boites à rythmes sur certains morceaux, avec des riffs plus étranglé. The Fly est un choc, alors que Even Better than the Real Thing mêle là encore deux voix de Bono. Mysterious Ways, lui, montre un U2 plus funky, proche de la dance, tandis que One marque par sa simplicité, et aussi ses multiples lectures. Chanson d'amour inspiré par la rupture du guitariste The Edge ou chanson de réunification après la chute du mur de Berlin, qu'importe, elle touche tout le monde.

Mes albums préférés des années 1990 - Numéros 8 à 1
Janet Jackson sur le tournage du clip Together Again.
3. Janet Jackson - The Velvet Rope (1997)

Adepte des album-concepts avec Rhythm Nation 1814 et après le très positif album janet. Janet Jackson sort un album plus sombre en 1997 où il est question de confiance et d'estime de soit. Dès le premier titre, Velvet Rope, elle nous invite à rentrer dans sa bulle, son intimité. La chanteuse prône la liberté et notamment celle de l'orientation sexuelle sur Free Xone, rend un vibrant hommage à un ami décédé du Sida sur l'incontournable et entraînant Together Again, aborde la violence domestique dans What About, le sadomasochisme et les fantasmes sur Rope Burn. Tout au long des seize titres de l'album, Janet explore la pop, la house, le funk avec Go Deep, le R&B avec I Get Lonely, le trip-hop sur You et n'en finit pas de nous émouvoir avec ses ballades tels que Every Time ou encore la reprise de Rod Stewart Tonight's the Night, mettant en valeur une voix unique dans la pop et très douce. Un album d'une richesse inouïe et varié qui s'écoute encore fort bien aujourd'hui.

2. Oasis - (What's the Story) Morning Glory? (1995)

Après un premier disque qui avait déjà placé la barre très haut, la bande de Manchester emmené par les frères Gallagher remettait le couvert dès l'année suivante avec (What's the Story) Morning Glory? Certains préfèrent le premier album, d'autre celui-ci. Alors qu'est-ce qui fait que je préfère celui-là plus encore ? La présence de véritable hymnes à l'insouciance de cette époque tels que Wonderwall et Don't Look Back in Anger et toujours des titres très rock et mélodieux qui font hurler les guitares avec Roll with It et Some Might Say où le groupe témoigne être dépassé par les préjugés et tout ce que les gens peuvent dire. Il  est aussi un peu plus varié avec une influence aux Beatles plus marquée, particulièrement sur She's Electric, histoire d'une attirance pour une fille excentrique et difficile à cerner. Et enfin, le final monumental de sept minutes sur Champagne Supernova. Oasis est à ce moment là le meilleur groupe au monde. La suite sera cependant moins glorieuse.

Mes albums préférés des années 1990 - Numéros 8 à 1
Radiohead
1. Radiohead - OK Computer (1997)

Si jusque là, Radiohead était ce petit groupe qui avait fait un tube génial en 1993 avec Creep, ils n'arrivaient pas à se défaire de cette image de one-hit-wonder. Jusqu'en 1997 et ce troisième album que l'ont peut aisément considéré comme un chef-d'oeuvre. Le groupe est à un tournant de sa carrière, il joue toujours dans le rock, mais se diversifie, expérimente avec les synthétiseurs et va loin dans les sonorités planantes avec des titres comme Subterranean Homesick Alien qui semble être la bande-son idéal d'un film de science-fiction. La sublime ballade Exit Music inspiré du roman de Shakespeare, Roméo & Juliette, se fait d'abord toute douce avec sa guitare acoustique avant de monter en puissance avec une redoutable basse. Alors que Lucky nous transporte littéralement. Thom Yorke s'est inspiré ici de sa peur de l'avion dans cette chanson où il parle d'un homme survivant à un accident d'avion. Le morceau est magistrale pour ces envolées d'accords de guitares que l'ont peut comparé à Pink Floyd. Radiohead innove avec des rythmes inhabituels, décalés et incroyables avec Airbag qui ouvre l'album de la plus incroyable des façons ou encore Karma Police et sa progression très Beatles où il est question d'une déshumanisation par la surveillance d'une police du karma. Alors que la douceur de No Surprises et ses sons de Glockenspiel rappelle Sunday Morning du Velvet Underground. Radiohead devient un groupe incontournable de la scène rock alternatif avec cet album tourné vers des thèmes propres au XXIème siècle tels que le consumérisme, l'aliénation sociale, l'isolement émotionnel. Le titre est d'ailleurs inspiré par la peur d'un futur terrifiant où l'homme serait dépendant des machines et des ordinateurs. Radiohead avait bel et bien une longueur d'avance.
Tags : Radiohead, U2, Janet Jackson, Madonna, Michael Jackson, Blur, Oasis
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#Posté le jeudi 12 novembre 2020 06:23

Modifié le samedi 21 novembre 2020 13:27

L'influence de David Bowie

L'influence de David Bowie

Une amie m'a encouragé à écrire un article sur l'influence de Bowie.
Alors voilà le fameux article, que je lui dédicace.

Depuis quarante ans, David Bowie est une des plus grandes influences musicales au monde. Son influence pourrait se résumé à cette photo, mais ce sont plus d'une centaine d'artistes qui se sont inspiré de son œuvre et de sa façon de créer. Un chiffre marquant, mais ce qui frappe encore davantage, c'est que l'influence de Bowie est partout. Il suffit de constater les écarts sonores de son influence pour s'en rendre compte : Depeche Mode, Joy Division, Suede, Blur, Placebo, Eurythmics, Madonna, Marilyn Manson, Björk, Human League, Radiohead, Janelle Monàe, Blondie. Cet éclectisme est le reflet d'une carrière polychrome durant laquelle son protagoniste à passé sa carrière à se réinventer sans cesse, en créant des personnages, en les suicidant, en passant du glam à la soul, de l'art rock - expérimental à la pop, mais aussi la jungle, la new wave, le funk-rock, l'industrial, le folk, et le jazz. Et tout lui a réussi. Ce qui explique pourquoi il y a des dizaines d'héritiers pour chaque réinvention, pour chaque vie de David Bowie. En voici quelque-uns.
 L'influence de David Bowie
1) Les Sex Pistols en 1977 2) Joy Division en 1979 3) Blondie, la même année 4) Les Cure en 1981.

La première vague d'artiste inspirée par le génie David Bowie émerge en 1977. La folie et l'extravagance de Ziggy Stardust ont eu un impact inévitable sur le leader du groupe punk Sex Pistols, Johnny Rotten. Bowie dira même à cette époque pour Rock&Folk à Philippe Manoeuvre « Quand Ziggy est tombé en disgrâce et qu'il a perdu tout son argent, il a eu un fils avant de mourir... Johnny Rotten ! ». Et alors que le punk commence à prendre de l'importance, Bowie sort l'antithèse-même du punk avec Low. Il abandonne l'instrumentation traditionnel et enregistre au château d'Hérouville une sorte de thérapie musicale innovante qu'il mixera ensuite à Berlin. Avec le producteur Brian Eno, Bowie révolutionne le paysage sonore avec un album expérimental de très haut niveau. L'album influencera énormément d'artistes et sera suivi par un autre excellent album d'expérimentation art rock, Heroes. En 1979, le moins reconnus Lodger constituera la dernière pierre de ce qu'on appelle « La trilogie berlinoise ». Ian Curtis écoutait beaucoup David Bowie durant son adolescence et son groupe s'appela Warsaw avant de prendre pour nom Joy Division. Un nom inspiré du titre Warszawa, titre instrumental de la sombre face B de l'album Low. Cet album a d'ailleurs influencé très largement le modèle post-punk, puis la new-wave. Joy Division s'en inspira pour son côté sombre et terriblement percutant par ses sonorités novatrices et expérimentales. Joy Division est à classé comme post-punk. The Cure est plus New Wave. Ces derniers s'inspirent à la fois de David Bowie et de Joy Division. De Bowie, on retrouve la recherche visuel dans les clips, le style esthétiquement décalé, une passion commune pour le maquillage pour Robert Smith, mais aussi la musique percutante avec des sonorités de synthés mêlé aux guitares comme dans Low. De Joy Division, les Cure s'inspirent de la musique sombre, elle-même inspiré de l'album Low. Le groupe fera évoluer le style vers un son gothique et cold-wave sur sa trilogie Seventeen Seconds (1980) - Faith (1981) - Pornography (1982). U2 s'inspire de Joy Division, et donc pas directement de Bowie, mais quand au début des années 1990, le groupe irlandais part à Berlin pour enregistrer Achtung Baby avec justement, Brian Eno, c'est aussi pour retrouver du sang neuf et partir à la découverte de nouveaux horizons. Mais si j'en reviens à la New Wave, dans un tout autre genre, apparait en 1976 le groupe Blondie. Ils s'inspirent de Bowie par leur refus à ne faire qu'un seul style de musique et à évoluer sans cesse. Blondie, c'est un mélange éclectique qui tourne autour du punk-rock et de la new wave et touche le disco avec Heart of Glass, le rap avec Rapture, le reggae avec The Tide is High et du rock dance sur Call Me. Enfin, tout comme David Bowie, la leader du groupe Debbie Harry aura su imposer une personnalité unique et un fort charisme. Et pour preuve de l'admiration sans faille pour Bowie du groupe, Blondie ira jusqu'à reprendre sur scène Heroes, en 1979.

L'influence de David Bowie 1) Depeche Mode en 1984 2) Les Pet Shop Boys en 1986 3) Human League vers 1982 4) Eurythmics en 1983.

Au cours des les années 1980, débarque une nouvelle New wave, plus positive et laissant plus de place aux synthés. Voir même allant jusqu'a remplacer complètement les guitares par les synthés. Cette nouvelle new wave est elle aussi influencé par les synthés de la trilogie berlinoise de David Bowie. Elle est représenté par Depeche Mode, groupe mythique, toujours actif aujourd'hui. Leurs premiers albums sont assez minimalistes, mais la suite s'avéra plus dark, plus novateur et Black Celebration fût véritablement l'album charnière du groupe. Avec beaucoup de synthés aussi, Human League s'inspire de Bowie aussi pour l'androgynie de Ziggy et l'esthétique néo-romantique de Bowie en Pierrot - dans le clip Ashes to Ashes et sur la pochette de l'album Scary Monsters - , la tête pleine de maquillage, saupoudré en blanc. D'ailleurs, Bowie a eu un impact évident sur la New Romantic. C'est à dire la New Wave avec une esthétique efféminée travaillée et décalée, comme c'était le cas de Culture Club, Kajagoogoo, Ultravox, Spandau Ballet, Visage et Bow Wow Wow. Mais physiquement, la véritablement réincarnation de Ziggy Stardust est sans nul doute Annie Lennox du groupe Eurythmics. En tenue costume cravate et cheveux très courts couleur orangé, on pourrait presque la prendre pour un garçon, tout comme Ziggy pouvait être confondu avec une fille. La phrase « She's not sure if you're a boy or a girl » de Rebel Rebel de Bowie prend ici tout son sens. D'un point de vue sonore, c'est sur les premiers albums du groupe, avant qu'ils n'opère un virage rock, que l'influence de l'album Low se fait particulièrement ressentir. Les synthés, les paroles évoquant des choses étranges et la recherche de sonorités novatrices sont autant de point reflétant l'inspiration bowienne. Parmi les titres phares du groupe de cette période : Sweet Dreams, Love is a Stranger, Who's That Girl?, Here Comes a Rain Again.
 
David Bowie a aussi eu une influence sur la pop. Madonna confessa qu'elle avait décidé d'être une star en assistant à un concert de Ziggy à l'âge de quinze ans, que le premier album qu'elle a acheté dans sa vie fût Aladdin Sane et que Bowie l'a toujours inspiré. En 1984, quand vient le moment de penser à son deuxième album, Madonna choisit de travailler avec Nile Rodgers. Un choix influencé par l'album Let's Dance, produit par ce dernier. Sur Like a Virgin de la Reine de la pop, on retrouve donc l'excellent jeu de guitare de Rodgers, sa production terriblement efficace et les lignes de basses de Bernard Edwards, ami de Rodgers et aussi membre de Chic. Mais la force de Nile Rodgers, c'est d'être capable d'assimiler le style de musique de chacun des artistes avec lesquels il collabore. Like a Virgin est donc bien différent de Let's Dance, tout en gardant comme point commun, une production impeccable. David Bowie inspire la synthpop des années 1980. Beaucoup de groupes de cet époque tels que Orchestral Manoeuvre in the Dark, Soft Cell ou les Pet Shop Boys revendiquent son influence. Ces derniers ont produits des titres nimbés de nappes de synthés (l'excellent tube West End Girls) et sont encore un exemple de groupe inspiré par l'album Low. Madonna et Prince ont largement emprunté l'aspect caméléon du génie. A une époque où Bowie est artistiquement au plus bas, le Kid de Minneapolis sera même cité comme le nouveau Bowie dans les années 1980 de par sa boulimie créative, son éclectisme musicale à toucher à tous les styles et son excentricité.

L'influence de David Bowie1) Suede en 1993 2) Le leader du groupe Suede, Bret Anderson 3) Blur au milieu des années 1990 4) Oasis en 1994.

Dans les années 1990, David Bowie refait surface. tout d'abord avec sa renaissance artistique - En 1993, Black Tie White Noise est son meilleur album depuis Scary Monsters (and Super Creeps) de 1980 - Mais aussi par le biais d'un groupe marquant de l'époque. Nirvana qui signe au MTV Unplugged une reprise émouvante et sincère de The Man Who Sold the World. Mais surtout, l'influence de David Bowie réapparait sous une nouvelle forme : La britpop. Il s'agit d'un style de rock britannique influencé par des artistes british des années 60-70 aussi variés que les Beatles, les Stones, T. Rex, les Clash et justement, David Bowie. Le groupe de Britpop qui s'inspirera le plus de Bowie est Suede. Leur musique est une sorte de réincarnation du glam rock, tout en étant un croisement avec le art rock. On retrouve aussi la théâtralité du phrasé de Bowie dans les interprétations du leader Bret Anderson. En 1993, Suede débarque avec The Drowners, un premier single aux guitares saturés et un clip dans lequel le leader arbore une mèche et un look et des gestes féminins. Derrière lui, ses musiciens se tienne comme les Spiders from Mars. L'année suivante, le groupe sort un album dont le nom évoque Diamond Dogs : Dog Man Star. Chanteur à la personnalité complexe, Bret Anderson déclara dans une interview, fin 1992, qu'il était « un bisexuel qui n'avait jamais eu d'expérience homosexuelle », ce qui fait penser à la position sexuelle ambigu de Bowie qui n'eut de cesse de brouiller les pistes à ce sujet. Toujours en 1994, l'introduction du Girls and Boys de Blur n'est pas sans rappelé celle de Fashion de D. Bowie. En 1997, sur leur album Blur, le groupe va même jusqu'à sampler les titres Fantastic Voyage et Boys Keep Swinging de l'album Lodger sur le morceau M.O.R. En 2015, Blur se nourrit de nouvelles influences en découvrant une ville nouvelle pour eux, Hong Kong pour l'album The Magic Whip, rappelant le voyage initiatique de Bowie à Berlin en 1977. C'est ce que l'ont peut appeler « A new career in a new town » (en référence à un des plus beaux titres de l'album Low). Pour Digital Spy, Damon Albarn cite Low comme un de ses trois albums favoris. Avec Bowie, il a aussi pour point commun l'éclectisme puisque dans les années 2000, il s'offre une carrière dans le hip-hop avec le projet Gorillaz. Bien que particulièrement influencé par les Beatles, le groupe Oasis serait aussi un peu influencé par Bowie. Noel Gallagher est un gros fan et Liam aussi. Le single Stand by Me de 1997 reprend quasiment intégralement le riff de All the Young Dudes que Bowie avait écrite en 1972 pour Mott the Hoople. Le groupe a même aussi repris Heroes sur scène.

L'influence de David Bowie1) Radiohead en 1997 2) Marilyn Manson en 1998 3) Placebo vers 1997.

De par sa démarche musicale, le groupe Radiohead sort en 1997 l'album OK Computer, une expérimentation entre les grands disques de Pink Floyd et la trilogie Bowie - Eno, et une pointe de la folie de Bohemian Rhapsody de Queen sur le déroutant ParanoÏd Androïd. Autre groupe influencé par David Bowie, Placebo est très vite soutenue par le maître qui les choisi en 1995 pour faire la première partie des concerts de son Outside Tour. Placebo, c'est un sens de la grandiloquence et de l'androgynie par son leader charismatique, Brian Molko. En 1999, Bowie participe à une partie vocale de leur single Without You I'm Nothing. Le chanteur Marilyn Manson du groupe du même nom a clamé l'influence glam rock de Bowie. Il prétend même qu'il est sa plus grande influence. Il s'en ai inspiré, entre autre, pour la capacité de caméléon à passer d'un style à un autre. Manson a aussi pour point commun avec Bowie alias Ziggy une excentricité débordante et surtout l'androgynie. Sur ce point, Manson a même été encore plus loin en changeant son nom pour un nom d'artiste féminin, inspiré de Marilyn Monroe. La confusion entre fille et garçon ne peut être plus grande. Son goût pour l'ère glam de Bowie se fait particulièrement ressentir à l'époque de Mechanical Animals, en 1998. Le son mêle glam et metal. Le chanteur aborde les cheveux roux.

L'influence de David Bowie1) The Killers 2) Montage de Janelle Monáe dans la peau de Cindi 3) Lorde sur scène 4) Les Arctic Monkeys en 2013.

Dans les années 2000, l'influence de Bowie est toujours très présente bien que les nouveaux artistes ont plus tendance à s'inspirer de ceux qui se sont inspiré de Bowie. Autrement dit, ce sont les artistes New Wave des 80's qui inspirent. Mais il y a quelques exceptions. Avec The Killers, c'est le retour de la post-punk et de la new wave, mais ils s'inspirent aussi bien ceux qui ont marqué ces courants musicaux, que de ceux qui y sont à l'origine. En 2008, ils sortent un titre et un clip intitulé Spaceman. Un thème qui rappelle forcément Starman. En 2007, la jeune chanteuse noire américaine Janelle Monáe sort son premier EP et créé le personnage de Cindi, une androïde dans un monde futuriste qu'elle nomme Metropolis. Un univers inspiré par le film Metropolis de 1927, film qu'admirait aussi Bowie et qui n'est pas non plus sans rappeler l'extraterrestre Ziggy Stardust créé trente-cinq ans plus tôt. Janelle M. est une artiste qui cherche à créé de nouvelles choses et qui est une véritable "touche à tout" puisqu'en seulement deux albums sorti à ce jour, elle a montré une étonnante maturité et facilité à se diversifier entre le R&B, le Funk, la Soul, la psyché et le jazz. Le point culminant de cette créativité est l'album The Electric Lady, parût en 2013. Et c'est dans cet éclectisme et dans le fait d'avoir créé un personnage futuriste qu'on voit en elle une influence bowienne. L'année suivante, elle reprend elle aussi Heroes pour les besoins de Pepsi, dans une version totalement différente, mais assez fun. Elle a su se l'approprier correctement. La même année, Jamie Cook, guitariste du groupe Arctic Monkeys déclare à NME avoir beaucoup écouté l'album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars durant l'enregistrement de l'album AM, et en particulier la chanson Ziggy Stardust qu'il a examiné dans les moindres détails pour s'inspirer de la façon dont Bowie perfectionnait chaque détail, et notamment les riffs de guitare. Comme David Bowie et Prince, Lana Del Rey a choisi d'avoir une identité bien à elle et de tout contrôlé, concernant son image, son esthétique et sa musique. La chanteuse sample même une partie vocale de Space Oddity dans son titre Terrences Loves You en 2015. Mais d'après la chanteuse néo-zélandaise Lorde qui a eu la chance de rencontrer Bowie en 2013, le chanteur lui aurait dit que c'est elle qui incarne la musique de demain lors de cette fameuse rencontre pour l'anniversaire de Tilda Swinton. Actrice que Bowie admirait et qu'il a choisi pour sa ressemblance troublante avec lui pour jouer dans son clip The Stars (Are Out Tonight). Lorde déclara plus tard qu'elle s'inspire de Bowie et de Grace Jones pour leur « sens ancré de l'identité ».

Voilà pour l'inspiration de Bowie sur toutes les générations d'artistes qui se sont succédé depuis les années 1970. Et ça, c'était sans évoquer ceux qui ont été influencé par lui parce qu'ils ont travaillé avec lui, qu'il les a prit sous son bras, comme Iggy Pop et Lou Reed pour lesquels j'aurai l'occasion un jour d'en revenir sur un autre article. Mais vous comprendrez après avoir lu ce long article l'importance, la largeur et l'immensité de l'influence de David Bowie. Lequel continue toujours et continuera encore à inspiré des générations entières... Le mythe David Bowie est né à la télé anglaise le soir du 5 juillet 1972 devant des milliers d'adolescents qui n'attendaient que lui pour insuffler un vent nouveau sur le monde, pour nous faire rêver plus qu'aucun autre n'en serait capable, et il n'est jamais mort. Il ne mourra jamais. Parce que quand on s'appelle David Bowie et qu'on a réalisé une œuvre comme la sienne et qu'on a inspiré autant de monde, qu'on a donné à autant de gens ordinaire l'envie d'être extraordinaire, d'être un héros à son tour et de faire quelque chose de merveilleux qu'est la musique, on est immortel.
Tags : David Bowie, Blur, The Cure, Blondie, Eurythmics
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#Posté le lundi 08 février 2016 06:00

Modifié le dimanche 31 juillet 2016 11:31

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